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La biodiversité évolue, avec ou sans obstacles, avec ou sans la main de l’homme, elle réclame néanmoins un large soutien.
Venez compter fleurette !
C‘est sous l’impulsion de Lise Ropars, étudiante en Biologie à la Faculté des Sciences d'Orsay habitant près de Ménilles, que Christine Régentête a commencé l’année dernière à quadriller la zone d’Ecos pour inventorier la flore. « Lise a fait dans le cadre de son cursus universitaire (2012/13) un rapport de stage nommé Comparaison de la flore urbaine et du gradient de pollinisateurs entre une ville de province, Vernon dans l'Eure, et une grande agglomération, Paris. Elle s’est aidée pour cela du protocole "Sauvages de ma rue". J’y ai découvert non seulement le programme mis en place par Sauvage dans ma rue, mais surtout que tout citoyen pouvait contribuer à une meilleure connaissance de la biodiversité ». Un vaste réseau d’observateurs bénévoles s’est ainsi constitué et une méthodologie standardisée a été mise au point pour l’inventaire et le repérage. « C’est, côté flore que je me suis dirigée pour participer à ce programme qui quadrille géométriquement toute la France en parcelles d’environ quatre vingt mètres carrés sont à inventorier au niveau de la flore» explique Christine. Une méthode standardisée permet aux botanistes (salariés et réseau des observateurs bénévoles) de recueillir des informations floristiques à des échelles très précises. « Ainsi, le Muséum national d’Histoire naturelle peut collecter des milliers d'informations pour étudier l'évolution de la biodiversité végétale. Bien sûr, quelques connaissances botaniques sont nécessaires pour participer à ce programme, mais il n'est pas nécessaire d'être un professionnel, insiste-t-elle. L'an dernier, deux personnes m'ont aidée (une enseignante et un documentaliste scolaire). Cette année par contre, je viens de le faire seule. Dans le secteur proche de Vernon, les parcelles de Notre Dame de l'Isle, Limetz-Villez et Douains sont libres et à inventorier. Toutes les bonnes volontés sont invitées à participer à ce projet ». En ce qui concerne la Faune, c’est Michel Galmel, agriculteur et cidriculteur à la ferme des ruelles à Tilly, qui se charge des relevés et comptages dans son verger pour alimenter aussi la banque de données nationales au MNHN. Mais pas seulement, détaille Michel « Depuis que j’ai repris l’exploitation de la ferme en 1992, je m’attache à développer une agriculture qui soit en adéquation avec la nature, qui permet l’arrêt progressif des pécticides par exemple ou encore une autonomie énergétique avec la plantation de quelques hectares de miscanthus. Je m’attache à toujours laisser des parcelles de champs en jachères fleuries qui permettent la prolifération des insectes et des oiseaux. En 1992 , nous comptions dix espèces d’oiseaux, aujourd’hui nous arrivons à en chiffrer quarante-trois ». Animaux à quatre pattes, à plumes, reptiles, papillons ou encore vers de terre, rien n’échappe à cet amoureux de la nature, Michel sait aussi et tient à partager sa passion au travers des différents services qu’il propose à la ferme, aidé de son épouse Chantal, produits issus de ses productions, chambres d’hôtes, marchés fermiers et portes ouvertes mi-avril. Une façon aussi sans doute de sensibiliser les visiteurs à l’importance de la biodiversité.
Pourquoi un recensement de la flore et de la faune ?
Les espèces de la flore et de la faune sauvages sont de plus en plus menacées et rares sont celles qui font l’objet de dispositions réglementaires régionales, nationales et internationales. Un Observatoire de la Biodiversité en Haute-Normandie a été créé en 2013 pour mesurer et agir sur la perte de la biodiversité régionale. Une conférence a eu lieu en juin dernier à Rouen sous l'égide de Véronique Bérégovoy, conseillère régionale en charge de l'environnement.
« La biodiversité n’est pas qu’un catalogue d’espèces actuelles ou disparues, elle est le résultat de la dynamique du monde vivant, de son évolution du fonctionnement de tous les écosystèmes de la planète. Elle est l’ensemble des relations établies entre les êtres vivants, entre eux et leur environnement. (…) Les menaces qui pèsent sur la biodiversité se sont considérablement accrues et particulièrement ces dernières (…) Les espèces vivantes disparaissent de la planète à un rythme de 100 à 1000 fois supérieur au taux d’extinction naturel », extrait du discours de clôture de Véronique Béregovoy. « Nous y étions avec Lise et avons pu entendre un grand nombre d'associations naturalistes en Haute Normandie et des chercheurs. Conclusion : la biodiversité est vraiment très menacée. Une enquête publique sur la Biodiversité vient aussi de se terminer mais je ne comprends pas pourquoi Vernon, ni la Cape n'étaient pas concernés… », souligne Christine Régentête, et d’ajouter, puisqu’elle en est l’instigatrice : « Lors du Troc Plantes de novembre sur la place Saint-Sauveur à Vernon, une foultitude de gens passionnants se rencontrent qui oeuvrent localement dans des domaines spécialisés comme les pommes, palmiers, cactées, etc. » Ils peuvent être des ambassadeurs et des révélateurs de passion…
Etat des lieux de la Biodiversité en Haute Normandie
16 e rang en France pour ses espaces naturels - 4 e rang pour les milieux les plus artificialisés
1000 ha/an de perte de surfaces naturelles pour artificialisation.
Constat général : Toujours plus de disparitions d’espèces que de découvertes avec accélération du phénomène ce qui est nouveau et très préoccupant.
Causes majeures des extinctions de la biodiversité : surexploitation, destruction de l’habitat, invasions biologiques, réchauffement climatique, etc.
La Biodiversité a une valeur instrumentale et intrinsèque essentielle pour : le bien être, la survie (nourriture, eau, sol, air, pollinisation, préservation des fertilités, médicaments, énergie, etc. Et pourour notre futur…
Courte synthèse de la Conférence relevée par Christine Régentête.
Comment ça marche ?
Au travers de diverses organisations pour améliorer la connaissance de la biodiversité au niveau national, l’observatoire Vigie-Nature regroupe des programmes comme ceux de Sauvages de ma rue. Vigie-Nature est un dispositif de suivi de l’état de santé de la nature ordinaire à travers des groupes indicateurs de biodiversité (oiseaux, papillons, chauve-souris, plantes et amphibiens), s’appuyant sur les réseaux naturalistes volontaires. La coordination au niveau national repose sur une équipe scientifique parmi les leaders en France et en Europe pour l’étude des impacts des changements globaux sur la biodiversité et la conception d’indicateurs. Les données arrivent dans les bases de données du Muséum national d’Histoire naturelle et de Tela Botanica qui peuvent ainsi les analyser. Elles permettent d’avancer sur la connaissance de la répartition des espèces en ville et sur leur impact sur la qualité de la biodiversité. Avec l’essor de l’écologie urbaine, l’écosystème urbain est de mieux en mieux connu. A l’échelle de la ville, les espèces présentes, animales ou végétales, sont à peu près répertoriées. À une échelle encore plus fine : celle de la rue, les listes d’espèces n’existent pas. Pourtant, ces données sont indispensables pour comprendre comment les « brèches urbaines » : pieds d’arbres, espaces engazonnés…, les structures urbaines et les modes de gestion influent sur la qualité de la biodiversité. C’est donc le but du programme Sauvages de ma rue : permettre aux citadins bénévoles de reconnaître les espèces végétales qui poussent dans leur environnement immédiat, les plantes qu’ils croisent quotidiennement dans leur rue, autour des pieds d’arbres, sur les trottoirs, dans les pelouses… Même s’ils n’ont aucune connaissance en botanique, grâce à l’utilisation des outils très simples mis à leur disposition, les recenseurs peuvent faire la liste des espèces qui poussent dans leur rue et envoyer leurs données aux chercheurs grâce à ce site internet.
En savoir plus :
http://www.mnhn.fr/fr/recherche-expertise/expertise/service-patrimoine-naturel/inventaire-national-patrimoine-naturel
www.biodiversite.hautenormandie.fr
www.tela-botanica.org
HYPERLINK "http://vigienature.mnhn.fr" http://vigienature.mnhn.fr
http://sauvagesdemarue.mnhn.fr
La ferme des Ruelles – Tilly
02 32 52 74 61 – 06 09 43 21 32
http://www.fermedesruelles.com/
Paris Normandie
Bertrand de Vautibault propose un retour aux sources du mouvement impressionniste, le plein air, son art de vivre, sa quête de lumière et de beauté de la nature …
Suivre le courant des impressionnistes
Qu’est-ce qui pouvait attirer le plus les peintres impressionnistes qui embarquaient dans le bateau atelier de Claude Monet ? Les ombres et lumières que les ondes mettent en scènes, les reflets des nuages qui jonglent avec les perspectives, cette nature intacte et mutante à chaque méandre ? C’est Bertrand de Vautibault, accompagné de Marie-Noëlle Révérend artiste-peintre et d’une touriste américaine photographe, qui prend comme à chaque sortie les commandes pour une balade au fil de l’eau. Et comme si les marées avaient pu jouer des tours au navigateur, Bertrand a dû accoster à Vernonnet et non pas au pied de sa maison « ma roulotte » comme l’avait baptisé Pierre Bonnard : « La Seine est basse aujourd’hui, explique Bertrand. C’est sans doute dû à l’écluse Notre Dame La Garenne ou à celle de Méricourt. Je ne veux pas prendre de risques, les abords sont truffés de flore aquatique». Embarcation, les chapeaux sont de mise « Je fais déjà trois ou quatre sorties par semaine, alors que le bateau n’est arrivé qu’en début de saison. Parfois, je suis obligé d’annuler à cause de la météo. Ce serait dommage de peintre enfermé dans la cabine… » Et d’ajouter, désignant du doigt une tortue postée sur un tronc d’arbre « Il est impossible de repérer les lieux où les tableaux des différents impressionnistes ont été peints. La nature, pourtant encore vierge puisque quasiment inaccessibl, a fait elle aussi son bonhomme de chemin. Même la faune a évolué, j’ai repéré une colonie de tortues d’eau, sans doute achetées puis relâchées dans la Seine. Elles se sont adaptées et reproduites. » Un amoureux de la nature, Bertrand, dont le regard papillonne sans cesse de droite à gauche, tandis que les artistes griffonnent sur leur carnet de voyage ou mitraillent de leur appareil photo chaque point de vue.
Longer les bords de Seine
C’est sur la base d’une coque de bateau de 1936 que la reproduction de cette embarcation à la grande voile carrée a été construite en conformité avec les règles de la navigation fluviale. Aménagée pour embarquer 6 personnes, le bateau-atelier accueille les artistes (dessinateur, peintres, photographes…) mais aussi les ornithologues ou encore les poètes… qu’importe Bertrand de Vautibault, président du Cercle du bateau-atelier, n’a qu’un souhait, partager ces moments avec des passionnés comme lui qui savent observer, contempler et s’émerveiller.
Une condition toutefois il faut adhérer à l'Association moyennant une cotisation annuelle de 20 euros. A chaque sortie une contribution de 15 euros pour deux heures, au forfait pour plus et 20 euros aux heures qu’il appelle, à juste titre, "extra", le couché ou le levé du soleil.
Bertrand arrête le bateau pour trois euros de l’heure à un endroit choisi (berges, châteaux, collines, oiseaux…) par les artistes, il adapte aussi sa vitesse à la demande, ou à l’approche de pêcheurs… Il vogue de mai à octobre entre Port Mort et Vétheuil soit une quarantaine de pour quatre heures de navigation. Chacun choisira son lieu de prédilection, à moins de demander conseils à Bertrand qui s’émerveille à chaque passage devant le Château de la Madeleine qui se dévoile à peine ou au lieu-dit Les Bouches de Manon à Pressagny l’Orgueilleux.
Pour tout rendez-vous :
06 09 92 46 79 - bateauatelier@free.fr
Le bateau et son matelot seront à la fête des Canotiers, le 31 août aux Tourelles.
Lors d’exposition temporaires d’artistes ou pour les journées du Patrimoine, Bertrand de Vautibault et Danièle Teisseire, amateurs d’art et de peintures, ouvrent, ce qui n’a jamais été fait auparavant, les portes de leur maison « Ma Roulotte » où le peintre Pierre Bonnard a vécu plus de vingt ans au début du XXe. Petit à petit, depuis près de deux, ils redonnent à la maison l’esprit Bonnard qui hélas avait depuis disparu. Le balcon, le jardin et, miracle, une petite cabane pour abriter son bateau sont restés quasi-intacts. Du 17 au 25 août, les œuvres de Marie Noëlle Révérend y prendront place, 41 route des Andelys, Vernon de 14 h à 20 h - 09 54 37 64 08
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